Recevez gratuitement des Alertes de vente et d’achat en rejoignant notre groupe sur Telegram en cliquant ici Les principales Bourses européennes progressent vendredi matin et effacent leurs pertes de la veille, la décision de l’Organisation mondiale de la santé de ne pas décréter de situation d’urgence internationale liée à l’épidémie de coronavirus en Chine ayant apaisé momentanément la crainte d’une pandémie mondiale, tandis que les premiers résultats des enquêtes PMI suggèrent une amélioration de l’activité en Allemagne.
À Paris, le CAC 40, qui avait fini sous les 6.000 points jeudi pour la première fois depuis le 31 décembre, gagne 1,4% à 6.055,58 vers 08h50 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 1,28% et à Francfort, le Dax avance de 1,4%.
L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 1,44%, le FTSEurofirst 300 de 1,06% et le Stoxx 600 de 1,22%.
Le coronavirus identifié à Wuhan, dans le centre de la Chine, a fait 25 morts et infecté 830 personnes dans tout le pays selon le dernier décompte publié par Pékin, mais aucun décès n’est survenu dans les autres pays (sept pour l’instant) où des cas ont été signalés.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a renoncé à déclarer une situation d’urgence de santé publique à l’échelle internationale. Les autorités chinoises, elles, continuent d’annoncer des mesures de restriction de la circulation pour tenter de limiter les risques d’extension de l’épidémie.
En Europe, les résultats provisoires des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats suggèrent une amélioration de l’activité en Allemagne et un impact mesuré des grèves sur le sentiment des directeurs d’achats en France.
VALEURS
Carrefour (PA:CARR) gagne 5,23%, la plus forte hausse du CAC 40, au lendemain de l’annonce d’une accélération de la croissance de ses ventes au quatrième trimestre et d’une prévision de croissance du résultat opérationnel courant annuel.
A Francfort, Bayer (DE:BAYGN) gagne 3,79% et tire le Dax après un article de presse évoquant un possible règlement amiable à dix milliards d’euros de plaintes visant le Roundup.
A la baisse, Rémy Cointreau (PA:RCOP) cède 8,84%, le marché sanctionnant une baisse de 4,1% du chiffre d’affaires sur neuf mois et la suspension de ses objectifs pour l’exercice en cours et à moyen terme.
Ericsson (ST:ERICb) perd près de 6%. Le groupe suédois d’équipements de réseaux de télécommunications a annoncé vendredi une forte hausse de son bénéfice d’exploitation ajusté au quatrième trimestre 2019 tout en expliquant que la période avait été affectée par le ralentissement de ses activités aux Etats-Unis.
Ipsen (PA:IPN) chute de 20,63% après l’arrêt d’essais cliniques d’un traitement expérimental d’une maladie osseuse rare.
EN ASIE
A la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei a terminé en hausse de 0,13% une séance hésitante entre les préoccupations liées au virus chinois et le soulagement procuré par Intel (NASDAQ:INTC).
Les indicateurs japonais du jour ont montré par ailleurs une atténuation de la contraction de l’activité dans le secteur manufacturier en janvier et une accélération de l’inflation en décembre, encore loin toutefois de l’objectif de la Banque du Japon.
Sur l’ensemble de la semaine, le Nikkei affiche un recul de 0,89% après deux semaines de hausse.
Les marchés de Chine continentale, de Hong Kong, de Taiwan et de Corée du Sud sont fermés en raison du nouvel an lunaire.
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en ordre dispersé et sans grande variation jeudi, au terme d’une séance au cours de laquelle elle aura eu du mal à suivre durablement une tendance au gré des informations sur la propagation d’un coronavirus en Chine et à la suite de résultats d’entreprise mitigés.
L’indice Dow Jones a perdu 26,18 points (-0,09%) à 29.160,09, le Standard & Poor’s 500 a gagné 3,79 points, soit 0,11%, à 3.325,54 et le Nasdaq Composite a pris 18,71 points (0,20%) à 9.402,48 points, battant de peu son record de clôture.
Intel gagnait 7% dans les échanges hors séance après la clôture, les investisseurs saluant des prévisions 2020 supérieures aux attentes qui confortent le scénario d’une reprise du marché des semi-conducteurs.
Conséquence du regain d’appétit pour les actifs à risque, le rendement du Bund allemand à dix ans remonte de plus d’un point de base à -0,29% après trois séances consécutives de baisse qui l’ont ramené jeudi sous -0,3%, au plus bas depuis mi-décembre.
CHANGES
L’euro reste proche du plus bas de sept semaines touché jeudi pendant la conférence de presse de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), marquée par un ton plus prudent qu’anticipé par la majorité des observateurs.
La monnaie unique se traite autour de 1,1050 dollar contre 1,1036 au plus bas jeudi.